BROSoverHOES ♦ 100 %

Qualités :
Perfectionniste ♦ Ambitieux ♦ Sympathique ♦ Souriant ♦ Intelligent
Défauts :
Menteur ♦ Rancunier ♦ Autoritaire ♦ Saoulant ♦ Perfectionniste
Activités diverses déjà pratiquées : Depuis tout petit, le père d'Ezechiel, lui fait faire du sport. Entre Football, Basket, Tennis, Base-ball, le jeune Anderson est bien drillé pour le sport.
Plan de carrière : Il se voit déjà comme un grand journaliste, étant rédacteur en chef de son propres quotidien. Il sait que cela ne plait pas fort à son paternelle, qui lui, veut qu'il ait un avenir dans le domaine sportif. Ezechiel a quand même un plan B au cas, le journalisme serait un grand flop. Ce plan B n'est autre que le sport.
Modèle : Son père, un modèle d'ambition et de perfectionnisme.
Pays dans lequel vous aimeriez vivre : Le Mexique est un pays qui le fait rêver.
Profession des Parents : Sa mère était reporter à l'étranger pour un petit journal du coin (d'où son ambition de devenir journaliste). Quand à son père, lui travail comme chef de la sécurité dans un grand casino.
Informations supplémentaires : Ezechiel est une personne perfectionniste, ce qui peut être une qualité, mais qui bien souvent est mentionné par ses amis comme étant un défaut pour la simple et bonne raison qu'Anderson l'est trop, à ses yeux, tout doit être parfait, quitte à devoir recommencer à plusieurs reprises ce qu'il entreprend pour que tout soit comme il le désir réellement. Eze' n'est pas issu d'un milieu à hauts revenus comme il le fait croire à tout le monde n'ont pas qu'il soit honteux d'être issu d'un milieu modeste, au contraire, il craint juste les railleries des autres. Sinon, lorsqu'il ment, il lève les yeux au ciel.

« Qu'est-ce que je foutais ici encore ? Qui avait eu cette idée de me faire rencontrer une psy ? Je ne suis pas un garçon avec des problèmes, je n'en suis pas non plus un qui en cause ! Pardon ? C'est pour les besoins de mon dossier scolaire ? Vous n'auriez pas une explication un peu plus convaincante ? Car si cela était vraiment pour les besoins de mon « dossier scolaire », je ne serais pas le seul à bénéficier de cette pseudo aide psychologique. Après tout, mon état mental se porte très bien. »

En face de moi, assise sur son fauteuil en vieux cuire, qui était sans doute là depuis plusieurs années, était installée une vieille femme aux cheveux presque grisonnants, qui ne devait pas être très loin de la retraite. Son bureau sentait l'encens une odeur répugnante qui me prenait à la tête. J'étais là depuis à peine cinq minutes que j'avais envie de rendre mon repas de ce midi. Elle me regardait de son regard perçant comme si elle voulait fouiller ce qu'il y avait à l'intérieur de mon cerveau. Qui plus est, je la voyais déjà venir avec sa voix nasillarde et ses questions sans intérêts.

Psy ♦ Bonjour Ezechiel !
Ezechiel ♦ … Bonjour …

Je m'étais bien trompé, sa voix n'était pas nasillarde, elle était bien pire que ça, elle avait une voix plus aigüe que la normal, une voix qui me donnait déjà envie de sortir en courant de son bureau. Avait-elle un bouton afin de régler son volume ? Ou mieux, un bouton « On / Off » ?

Psy ♦ Je ne suis pas ici pour te juger, je suis là uniquement pour t'apporter mon aide.
Elle me tutoyais déjà, je rêve.
Ezechiel ♦ Je n'ai pas besoin d'aide.
Elle allait avoir du mal avec moi, elle devait s'y préparer.
Psy ♦ C'est ce que tu penses, mais tout le monde a besoin d'aide.
La voilà qu'elle arrive avec sa psychologie à 2 $
Ezechiel ♦ Je ne suis pas tout le monde …
C'est bientôt terminé ?
Psy ♦ Détrompes-toi ! Je sais que la mort de ta mère t'as beaucoup affecté.
Elle s'aventurait sur un chemin dangereux.
Ezechiel ♦ …
Si elle voulait que je me ferme elle avait réussi.

Cela faisait à peine quelques mois qui ma mère était décédée, et je ne me faisais toujours pas à son absence, à chaque minutes qui passaient, je pensais qu'elle traverserait la porte, qu'elle me dirait un mot, une phrase, qu'elle me dirait combien elle est fière de moi. Mais à chaque minutes qui passaient, elle ne traversait pas la porte. Elle n'était plus là, et autant mon père que moi étions affectés par cela.

Psy ♦ Peux-tu me dire comme c'est arrivé ?
Elle était sérieuse là ? Elle n'était pas censé « m'aider » plutôt que me faire ressasser des souvenirs qui font mal ?
Ezechiel ♦ Si vous avez lu mon dossier vous devez le savoir.
Vieille et soulante !
Psy ♦ Parle m'en quand même.
Elle se voulait douce, mais je n'étais pas dupe, tout ce qu'elle voulait s'était griffonner sur son calepin que j'avais besoin d'être suivit, pour problème psychologique lié à la disparition de ma mère et ainsi elle pourrait s'offrir une belle retraite.
Ezechiel ♦ Un accident de voiture, une autre voiture qui venait à contre sens a propulsé sa voiture dans le ravin, elle est morte après des heures de souffrances, les médecins n'ont rien pu faire.
Je voulais en dire le moins possible, rien que d'évoquer ce souvenir me faisait mal.
Psy ♦ Et toi tu as survécu...

J'avais presque écarquiller les yeux, à part mon père et mes plus proches amis, personnes n'étaient au courant, que j'étais avec ma mère lors de cet accident qui lui avait coûté la vie. Je n'avais eu que quelques égratignures et quelques côtés cassées. A tout le monde, j'avais raconté que j'avais fait une mauvaise chute.

Psy ♦ Comment te sens-tu face à cela ?
Oh madame, je me sens on ne peut mieux, je suis en pleine forme, non mais elle est vraiment stupide ou alors elle le fait exprès ?
Ezechiel ♦ Vous voulez vraiment savoir ce que je ressens ?
Ma voix se faisait un peu plus dure.
Psy ♦ Oui, ouvre-toi.
Tsss.
Ezechiel ♦ Je me sens mal, mal d'avoir survécu et pas elle. Mal de ne plus la voir chaque matin, mal de ne plus voir son sourire illuminer son visage, mal de ne plus entendre sa voix quand elle chantait.
Je baissais un instant les yeux.
Psy ♦ D'où ton intérêt pour le club de musique je suppose.

Pour simple réponse, je hochais la tête. Ma mère aimait chanter, elle montait parfois sur la scène de petits bars du coin. Et moi, j'avais envie que son talent perdure à travers moi.

Psy ♦ Je vois.
Elle griffonnait quelque mot sur son calepin, j'aurais aimé savoir ce qu'elle notait.
Psy ♦ Nous en avons fini pour aujourd'hui.
Et pour les autres jours aussi, hors de questions que je remette les pieds ici.
Ezechiel ♦ Merci.
Non pas pour l'aide, mais pour le fait d'en avoir fini.

Je n'adressais même pas un regard à la vieille dame, je me dirigeais vers la porte de son bureau, afin de quitter cette atmosphère, mais aussi et surtout cette odeur qui me donnait mal au crane.