ohmyMAINE •

Qualités :
générosité, sagesse, ouverture d'esprit, douceur, intelligence
Défauts :
naïveté, une pointe de sarcasme, humour douteux, dépendent, imprudent
Activités diverses déjà pratiquées : Musique, théâtre, tennis, cheerleading.
Plan de carrière : Il souhaitait devenir historien, mais l'histoire ne le passionne plus depuis qu'il a découvert qu'il avait un vrai talent musical. Il souhaitait devenir musicien, mais il comprit que la musique n'était pas un métier réel. Il opta alors pour professeur de français, langue qu'il parle comme sa langue natale.
Modèle : Barack Obama!
Pays dans lequel vous aimeriez vivre : France
Profession des Parents : Ils sont mort. Tous les deux.
Informations supplémentaires : Il est végétarien • il fume en cachette avec Nash • Il ne supporte pas l'alcool, ni même l'odeur • C'est une star youtube, un bloggeur. Celui qui a le plus d'abonnés en Grande Bretagne • Il a l'oreille absolue • Il est incollable en histoire • Il parle trois langues, en plus de l'anglais • Il est accroc a la télévision et internet

Le 2 décembre 2008 a eu lieu la millième exécution depuis le rétablissement de la peine de mort en 1976. Cette condamnation a eu lieu par injection létale en Caroline du Nord à l'encontre de Fernando Aylling qui avait été condamné à mort pour le meurtre de sa femme et de son beau-père.


« ▬ Maine ? It’s time.
▬ Just..Wait two minuts. I’m coming. »

On ne se prépare jamais vraiment à ce genre d’événement. On ne se dit jamais des choses comme ‘ Demain, je vais voir mon père mourir de la peine capitale. On ne se prépare pas à ce genre de chose, surtout pas à seize ans, en pleine adolescence. On ne s’attend pas à voir ça un jour, surtout en ayant eu une vie comme la mienne. On ne s’attend pas à ce qu’un juge vous apprenne que votre père à tuer votre mère et votre grand-père. On ne s’attend pas à assister à la peine capitale sur son père, sur son géniteur. Je ne pensais même pas voir une peine capitale de mes propres yeux un jour. Et là, ce n’était pas sur un inconnu qui avait tué quelqu’un lors d’une fusillade entre gang, non, c’était la mort de mon père, le model de ma vie entière. Et tout s’écroulait d’un seul coup, il ne me restait plus rien. Ni de mère, ni de grand-père, et maintenant, ou du moins dans quelques instants, et sous mes yeux, ainsi que ceux de ma grande sœur Lyzee Rydwen, plus de père. Et je ne pouvais pas m’empêcher de me dire, que cette chienne de vie était injuste, même si mon père méritait ce qui allait lui arrivé, et je n’avais jamais été contre la décision du tribunal en ce qui concerne la sentence, je ne pouvais m’empêcher de me dire que je ne méritais pas tout ça, toute cette souffrance, cette solitude, cette…horreur. Tout avait été si beau, avant… Avant que ma mère décide de quitter mon père…
J’aimais tellement cet époque, où on vivait avec ce qu’on pouvait et comme on pouvait. Une époque maintenant bien ancienne. Quand je suis né, ma mère avait déjà ma grande sœur, Lyzee Rydwen, qui avait sept ans. Mes parents avaient décidé d’attendre un peu avant d’engendrer un deuxième enfant, et l’argent n’était pas facile à trouver pour ma famille en ces temps là. Ils avaient donc décidé d’attendre, un temps indéfini, et c’est par surprise que ma mère découvrit qu’elle était enceinte, car elle n’avait jamais voulu tomber enceinte lorsqu’elle se rendit compte que j’étais là. Mais c’était fait, et ils ma gardèrent, ma grande sœur heureuse comme une folle, bien qu’elle déchanta vite lorsqu’elle apprit qu’elle allait avoir un petit frère et non la meilleure amie qu’elle attendait pour jouer à la poupée et parler de trucs de filles en pyjama. J’étais un garçon, pour le plus grand plaisir de mon père, du moins à cette époque. En 2002, soit à mes huit ans, mes parents décident de tout plaquer, de nous prendre sous le bras et de s’envoler pour l’Amérique, le fameux « Rêve Américain » leur faisait pétiller les yeux. Et je dois dire, qu’ils ont assez réussis. Héritant de ma grand-mère, ma mère se paya des études de droits et devient avocate dans des affaires de pédophilie, de meurtre, que des choses assez…horribles. Mon père lui, détenteur d’un doctorat en informatique, grâce à des économies secrètes, aide à la ‘construction’ de Google !, le célèbre moteur de recherche. Mais c’est surtout en 2001 que la vie de ma famille allait vraiment changer à cause de la nomination de mon père à un haut siège de la société Google !

Google s'est donnée comme mission « d'organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile ». Depuis 2005, Fernando Aylling en est le PDG .



Et oui, mon père a réalisé son rêve américain. Et c’est comme ça que ma famille, partie de rien, est devenue une des plus riches de l’état de Caroline du Nord. Ma vie se déroula sans accroche, jusqu’à ce que ma mère quitte mon père. Il m’a fallu deux ans pour comprendre la raison, lorsque mon père assassinat ma mère d’ailleurs. Fernando, mon père donc, trompait régulièrement ma mère avec une collègue de bureau, une standardiste que je connaissais bien, car elle était la mère de mon meilleur ami, et que je passais presque tout mon temps chez elle, depuis quelques années. Lorsque ma mère fut mise au parfum, elle demanda dans un premier temps, que mon père cesse. Or, Fernando, bien qu’ayant promis de stopper ses parties de jambes en l’air, n’en tenu pas compte et continua encore et toujours. Ma mère le quitta, nous laissant avec lui. Bien que comprenant ses raisons, j'en voulais à ma mère de nous avoir laissés avec lui, car la situation empirait de plus en plus. Tout d'abord, il nous refusait toutes sorties, pour des raisons aussi diverses que variées. Nous ne disions rien. Et quand ma mère demanda le divorce, c’est comme si une tempête s’abattait sur mon monde. Il se mit à nous battre, à nous insulter. Jusqu’à ce qu’il s’en prenne à la première responsable de son mal-être, ma mère. Et c’est à ce moment là, qu’il la tua, elle et son père, nous enlevant la seule famille qui nous restait. Car dans quelques minutes, ma sœur et moi allions devenir orphelins. Mais le pire dans tout ça, est qu’il avait fait son homme amoureux brisé par le décès de sa femme. Il ne berna pas tout le monde. Et dans quelques minutes, ma sœur et moi allions devenir orphelins. Dans mon malheur, j’avais quand même de la chance, si on pouvait appeler ça comme ça, c’est que ma sœur, âgé de sept ans de plus que moi, donc de 21 ans, avait eu ma garde. Je n’allais donc par être seul, sans elle, elle qui était devenu tout pour moi depuis l’annonce de la vérité, aussi horrible et destructrice soit-elle. C’est d’ailleurs elle, qui me ramena à la réalité.

« ▬ Maine ? I don’t want to see that too, but…we must.
▬ Right, Go.»

Je savais très bien, pour avoir vu des reportages, avoir fait des exposés la dessus, comment se passait une exécution. Il faudrait tout au plus 7 minutes pour que mon père meurt. Dans sept minutes tout serait terminé. Lui, l’Amérique, les tribunaux, la mort. Voilà, c’est fini.